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Enquête numéro 2

L'épidémie de Covid-19 nous a permis d'intégrer à notre étude le confinement et ses effets afin de nous questionner sur son impact sur la perception de notre environnement. 

Zoom sur la dimension émotionnelle

En raison de la décision de confinement prise le 17 mars 2020 en réponse à la pandémie de COVID-19, les parcours commentés n'ont pu être mené à bien. Cependant, cette situation exceptionnelle, nous a permis de mettre en avant d’autres problématiques de la ville sensible. Ce véritable laboratoire à ciel ouvert permet de se questionner sur notre rapport à l'espace et son occupation.

A travers cette seconde enquête l'objectif était de quantifier les effets du confinement, leur temporalité, leurs conséquences sur notre perception et de mettre en avant la dimension émotionnelle. C’est pourquoi nous avons lancé un deuxième questionnaire le 12 avril 2020 que nous avons partagé sur les réseaux sociaux et au sein de l’Université de Bourgogne. Une semaine après son déploiement 263 réponses ont été comptabilisées couvrant plusieurs classes d'âge. Un résultat significatif qui nous a permis de passer à l'étude des chiffres.

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Comment la ville est-elle perçue lorsqu’elle est à l’arrêt? Les éléments habituellement désagréables (les nuisances sonores, la pollution) peuvent-ils manquer en période de confinement? Y a-t-il une ambiance propre à la ville?  Si oui, quelles sont ses caractéristiques?

Plusieurs éléments marquants se distinguent, tous très variés et fortement dépendants du lieu de résidence des enquêtés. Aussi, ces changements se ressentent d’un point de vue émotionnel: l'ambiance qui règne en ville semble pesante et le rapport à l'autre changé. Alors que l'urbain est synonyme d'indifférence, de vitesse et d'individualisme, cet espace intègre aujourd'hui un sentiment de méfiance. 

Tous ces changements sont à rattacher à la notion de temporalité car ces derniers ont très rapidement déstabilisé ou perturbé la population. En effet, les résultats montrent que les modes de vie et de déplacements ont changé radicalement chez la majorité des enquêtés. Ainsi les personnes n'ayant perçu aucun changement sont certainement des ruraux, déjà épargnés en temps normal des nuisances urbaines. 

13,5 %

Nombre de personnes associant le confinement à un sentiment étrange, angoissant

2 %

Nombre de personnes associant le confinement à un sentiment de sécurité accrue

Malgré une stimulation des trois principaux sens, il est important d'appuyer le rôle de l'audition, sous-estimé lors de la première enquête. En effet, il semble que ce sens est un élément essentiel à prendre en compte, définissant en grande partie la ville. Une ville sans bruits associés s'apparente davantage au milieu rural. Ces nuisances sont ainsi la conséquence directe des interactions entre personnes et entre mobilités.

 

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